1930 - 1939
- Année 1930
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1930
01-janv-30 : Marcel et tante Léa vont déjeuner au moulin de Villers-Robert.08-janv-30 : Marcel est à Dole jusqu’au mois d’avril. Il écrit une longue lettre à son frère Georges qui doit rentrer du Laos à la fin de l’année. La Table-aux-Crevés a atteint les 18000 exemplaires et Brûlebois va sortir début février. Les articles de presse sur La Table-aux-Crevés sont nombreux et en général louangeurs. Mais Marcel s’ennuie à Dole et a hâte de rejoindre Paris où il souhaite se mettre dans ses meubles. Son frère Raymond va bientôt achever sa tournée d’affaires en Afrique. Les affaires de tante Léa, qui tient un commerce place de l’Ancienne Poste à Dole, se maintiennent bonnes. Suzanne et Edouard Muller ont rendu visite à Faustin Aymé (père de Marcel) à Reugny en Touraine, où celui-ci a pris en 1909 sa retraite du 8ème Cuirassier de Tours. Une personne de Villers-Robert surnommée Le Capitaine, projette de planter des arbres dans la cour de la Tuilerie. A Paris Marcel a reçu des félicitations de M. et Mme de Gonzane. Victor Margueritte (romancier, critique) à écrit un article dans La Volonté. Marcel a appris le mariage de Joseph Hackin (archéologue) qui est en Afghanistan.
21-janv-30 : Marcel écrit chez Gallimard pour s'enquérir de la date du service de presse de Brûlebois. Il souhaiterait que ce soit dans la première semaine de février. Il s’étonne que l’on ait débaptisé un tronçon de la rue de Beaune à Paris pour lui donner le nom de Sébastien Bottin et fait des commentaires sur le n° 5, siège des éditions Gallimard.
12-févr-30 : Marcel a passé 8 jours à Paris où il a rencontré sa sœur Suzanne, son beau-frère Edouard et tante Léa qui partait chez une amie à Vertus (Marne). De retour à Dole il écrit à son frère Georges. Chez Gallimard, il a fait le service de presse de Brûlebois qui sera en librairie le 25 février. Il a porté à Candide une nouvelle « La Lanterne » qui paraîtra dans une ou deux semaines. Fayard lui a demandé un texte pour les Œuvres libres vers le printemps. Il doit donner une nouvelle tous les 2 mois à Candide et quelques-unes aux Nouvelles littéraires. Il pense également à Gringoire. Il compte terminer son roman fin avril. Gonzague Truc (essayiste et critique littéraire) lui a demandé un texte sur la Franche-Comté pour sa collection de guides régionaux à la Renaissance du Livre. Enfin Marcel félicite Georges pour sa dignité de grand conseiller du royaume de Louang Prabang et pour les « 3 camemberts ».
05-mars-30 : Marcel écrit à son frère Georges qu’il est inquiet de le savoir encore en Indochine où la révolte gronde au Tonkin. Les amis de Joigny, les Tourgon sont à Dole. Marcel aborde le huitième chapitre de son roman qui s’intitulera La Rue sans nom, La Rue condamnée ou Réverbères. Selon lui ce roman est triste reflétant son cafard d’être à Dole. De surcroît sont arrivés deux passages un peu cochons ce qui n’arrange rien comme il est déjà mis à l’index par La Croix et la publication de l’abbé Bethléem. Le lancement de Brûlebois doit avoir lieu dans la semaine. Encore quelques articles sur La Table-aux-Crevés : dans Le Temps et dans Les Débats d’André Bellesort. Les affaires africaines de Raymond deviennent de plus en plus difficiles. Marcel a des doutes sur l’avenir du manuscrit de Camille, Florian qui vient d’être refusé par Noël Sabord.
07-mars-30 : De Dole, Marcel écrit à sa sœur Camille qui semble lui avoir reproché une certaine mauvaise volonté à porter le manuscrit de Florian chez les éditeurs. Après abandon du projet à La Nouvelle Société d’Edition de N. Leblond, on envisage Crès et Plon. Marcel reconnait qu’il n’a pas l’efficacité de Georges pour défendre les manuscrits de sa sœur, mais il n’est pas en permanence à Paris. Il suggère à sa sœur de rencontrer les éditeurs quand elle vient en France. Il lui donne des nouvelles de Dole et de Villers-Robert. Il ajoute que cela fait deux ans qu’ils ne se sont pas vus. Au cours de la lettre il signale que Charles Léger de chez Crès, a spontanément suggéré à Louis Postif (traducteur, d’origine franc-comtoise) de traduire Brûlebois et La Table-aux-Crevés » en anglais.
13-mars-30 : prépublication de la nouvelle « La Lanterne » dans Candide n°313.
30-avr-30 : Marcel a terminé à Dole la rédaction de La Rue sans nom.
05-mai-30 : Marcel habite 9, rue du Square Carpeaux, Paris (18e). Il écrit à sa sœur Camille que le manuscrit de Florian l’imparfait était accepté chez Firmin Didot. Charles Léger l’a présenté à Jacques Haumont, directeur littéraire des éditions Firmin Didot, qui s’intéresserait à des textes sur la Sicile. Ce dernier souhaiterait faire un tirage de luxe (150 exemplaires) de La Table-aux-Crevés, Marcel a accepté. Marcel écrit une nouvelle d’une soixantaine de pages pour les Œuvres Libres et attend les épreuves de La Rue sans nom qui doit paraître dans la première quinzaine de juin. Marcel a vu sa sœur Suzanne et Edouard Muller la veille et Raymond le matin-même. Tante Léa sera à Paris le 18 mai.
07-mai-1930 : Marcel écrit à son frère Georges. Les derniers jours à Dole ont été occupés par l’achèvement de La Rue sans nom et la première semaine à Paris par les visites à la NRF et l’installation Square Carpeaux. Il rapporte son entrevue aux éditions Firmin Didot où il a rencontré Fels, Ambrière et Jacques Haumont. La Rue sans nom est à la composition à la NRF et les épreuves seront disponibles dans 4 à 5 jours. Georges est promu au grade de Lieutenant-colonel et Marcel demande s’il doit lui chercher un appartement à Paris sur la rive gauche pour son retour. Marcel a rencontré Roland Dorgelès qui pense à lui pour la bourse de la Fondation Blumenthal.
23-mai-30 : Achevé d’imprimer La Rue sans nom chez Gallimard.
09-août-30 : Marcel publie dans Nouvelles Littéraires n°408 un article intitulé « Roman paysan et littérature prolétarienne ». Texte repris dans Vagabondages. Ed. La Manufacture, 1992, pp.175-177.
01-sept-30 : Nouvel article de Marcel intitulé « Marcel Aymé juge trois films soviétiques » dans La Revue du cinéma n°14.
16-oct-30 : publication de la nouvelle « Augmentation » dans Candide n°344.
26-oct-30 : Marcel écrit un article intitulé « Roman et cinéma » qui paraît dans L’Ordre. Texte repris dans Vagabondages. Ed. La Manufacture, 1992, pp.178-179.
12-déc-30 : Lettre de Marcel Aymé à (?) avec formulaire de candidature à une bourse de littérature de la Fondation Blumenthal pour la Pensée et l'Art français.
1931
24-janv-31 : Lettre de Marcel Aymé à M. le secrétaire (Fondation Blumenthal?) avec ses excuses pour le retard à envoyer ses livres.01-févr-31 : Prépublication du scénario « Enfants perdus » dans la Revue du cinéma n°19.
11-avr-31 : De Paris, Marcel écrit à sa sœur Camille. Firmin Didot n’ayant apparemment pas tenu ses promesses, Marcel a obtenu une indemnité de 1000 francs pour Camille et a repris le manuscrit. Les éditeurs sont touchés par la crise, Crès vient de « sauter » avec un déficit de 7 millions et la NRF serait sur le point de passer la main à Hachette. Marcel pense s’adresser à Eugène Merle qui dirige les éditions du Tambourin. Mais Eugène Merle considère avoir perdu 2000 francs en achetant à Marcel une nouvelle destinée à son Courrier littéraire qui a cessé de paraître. Le roman Le Vaurien sort à la fin du mois chez Gallimard car La Revue de Paris l’a refusé craignant qu’il ne choque ses lecteurs et malgré la bonne volonté de Marcel Thibaut. Marcel estime avoir perdu 8000 francs dans cette affaire. A Palerme, l’usine de Paul Muster, mari de Camille a subit une inondation et les indemnités tardent. Enfin Marcel annonce son mariage le 16 avril avec Marie-Antoinette Arnaud, divorcée l’année dernière.
16-avr-31 : Mariage de Marcel Aymé et de Marie-Antoinette Hélène Mauricette Arnaud à la mairie du 18ème arrondissement de Paris. Son frère Raymond, sa sœur Suzanne et leurs conjoints assistent au mariage. Le couple s’installe au 8ème étage du 9, rue du Square Carpeaux, Paris (18e).
23-avr-31 : Prépublication de la nouvelle « A et B » dans Candide N°371.
01-mai-31 : Publication d'un article (en réponse d'une enquête), sous le titre « Films de guerre », dans la Revue du cinéma.
06-mai-31 : Achevé d’imprimer du roman Le Vaurien chez Gallimard.
01-juin-31 : Publication d'un article-réponse intitulé « Comment aimez-vous la Franche-Comté? »,dans la revue Franche-Comté, Monts-Jura et Haute-Alsace.
29-juin-31 : Marcel a reçu de sa sœur Camille les manuscrits d’une nouvelle et de 12 sonnets, il l’informe de ses dernières démarches. Jeudi 25 juin, il a porté Le Mariage de Vénus à la revue Europe où il a rencontré Jean Guéhenno et les sonnets au Mercure de France où il a été reçu par Alfred Valette. Il attend les réponses dans les 15 jours.
07-juill-31 : Mariage de Georges Aymé et Alix Hava à la mairie du 17ème arrondissement de Paris.
30-juill-31 : Marcel et son épouse sont en vacances dans l’île de Ré, à l’hôtel de l’Océan de Le Bois-Plage d’où il écrit à Pierre Varillon à Saint-Bonnet le Château (Haute-Loire). Marcel a vu Louis Jouvet qui a lu et refusé la pièce Lucienne et le boucher et convaincu son auteur de la remiser dans un tiroir profond.
12-août-31 : dans l’île de Ré jusqu’au 25 août, Marcel répond avec humour à une longue lettre de Pierre Varillon, le félicitant d’avoir écrit 40 pages de son roman Le Massacre des innocents. Il y défend Louis Jouvet et considère que Lucienne et le boucher ne vaut rien. Cette expérience lui a été une leçon de modestie. Il ajoute que depuis ce maudit Vaurien il se méfie de lui-même.
13-août-31 : Prépublication de la nouvelle « L'Individu » dans Candide N°387.
15-août-31 : Publication de la 1ère version de la nouvelle « Pastorale » dans la revue mensuelle Lire de l'inédit n°1. Editions du Tambourin 495 pp (7frs)
19-août-31 : Marcel Aymé est en vacances à l'île de Ré (Hôtel de l'Océan) Le Bois-plage et il pleut. Il écrit à Jean Guirec, répondant à une lettre de ce dernier et le remerciant pour un article sur le roman Le Vaurien Il attend une visite de Francis Ambrière et de sa femme, mariés depuis le 17 du mois. Il envisage de rentrer à Paris à la fin du mois d'août.
04-sept-31 : Prépublication de la nouvelle « Les Clochards » dans Gringoire N°148.
04-nov-31 : Marcel écrit à sa sœur Camille. Il a vu Yvan Noë lecteur et introducteur chez Pathé Nathan et d’autres maisons, pour lui proposer un film, Le Stromboli tourné lors d’une expédition aux îles Eoliennes à laquelle participait Paul Muster. Marcel demande à sa sœur de lui envoyer le film afin d’organiser une projection, base de la discussion.
15-nov-31 : Marcel écrit à Camille. Il n’a pas encore reçu le film. L’affaire devient urgente car Yvan Noë en a parlé chez Osso qui semble intéressé. Il est heureux que Camille soit satisfaite de son poste à Savenay, depuis son retour en France.
20-nov-31 : Marcel signale à Camille que le film est bien arrivé et a été visionné par les acheteurs qui le jugent inutilisable pour diverses raisons. La nécessité de le sonoriser entrainerait des frais trop importants.
17-déc-31 : Publication de la première version de la nouvelle « Au Clair de la lune » dans Candide N°405.
26-déc-31 : Marcel Aymé présente ses vœux à son ami Pierre Varillon et le félicite pour la naissance de son fils. Il évoque le roman Jérémie de Pierre Varillon et promet de lui rendre visite au siège d’Action Française rue du Boccador Paris (8e).
1932
25-fev-32 : édition préoriginale de la nouvelle « La Clé sous le paillasson » dans l’hebdomadaire Candide n°415.11-mar-32 : publication du recueil de nouvelles Le Puits aux images. Editions Gallimard, Collection blanche.
13-mars-1932 : Marcel Aymé, qui habite 9 rue du Square Carpeaux à Paris (18e), écrit à Charles Léger auteur de « Louis Pergaud sa vie, son œuvre » (1932), pour le remercier de lui avoir adressé son livre qu’il a lu avec émotion étant Franc-comtois comme Pergaud. Il ajoute qu’il va se rendre prochainement dans le Jura et qu’il lui adressera bientôt un recueil de nouvelles (Le Passe-muraille).
14-avr-32 : première publication du conte « Le Loup » dans l’hebdomadaire Candide n°422.
14-avr-32 : lettre de Marcel Aymé à M. le Secrétaire de la Fondation Américaine pour la Pensée et l'Art français (FAPAF) justifiant l’attribution de la bourse de la FAPAF pour 1930 avec la liste des ouvrages parus.
21-mai-32 : publication de l’article « Le Baron sur la foire » dans l’hebdomadaire Voilà n°61.
27-mai-32 : publication de la nouvelle « Les Frères Legendum »dans la revue L’Image.
09-juin-32 : publication de la nouvelle « Entre les Pages » dans l’hebdomadaire Candide n°430.
01-juill-32 : publication d'un article intitulé « Vagabonds du Pacifique », dans l'hebdomadaire Gringoire n°191.
07-juil-32 : publication de la nouvelle « Le Diable au studio » dans la revue L’Image.
15-juill-32 : publication d'un article intitulé « Carnets de Galliéni », dans l'hebdomadaire Gringoire n°193.
22-juill-32 : publication d'un article intitulé « Faidherbe », dans l'hebdomadaire Gringoire n°194.
29-juill-32 : publication d'un article intitulé « Baiser mortel », dans l'hebdomadaire Gringoire n°195.
05-aoû-32 : publication d'un article intitulé « L'empereur Constantin », dans l'hebdomadaire Gringoire n°196.
12-aoû-32 : publication d'un article intitulé «Hors des chemins battus », dans l'hebdomadaire Gringoire n°197.
19-aoû-32 : publication d'un article intitulé « Porte malheur », dans l'hebdomadaire Gringoire n°198.
26-aoû-32 : publication de l’article « Sophie de Tréguier » dans l’hebdomadaire Gringoire n°199.
30-sep-32 : publication de l’article « Frieda » dans l’hebdomadaire Gringoire n°204.
07-oct-32 : publication de l’article « Les Cousins de Vaison » dans l’hebdomadaire Gringoire n°205.
15-oct-32 : publication du conte « Le Loup » dans la revue belge Les Feuillets bleus n°160.
21-oct-32 : publication de l’article « Sur un brise-glace soviétique » dans l’hebdomadaire Gringoire n°207.
26-oct-32 : publication préoriginale de la nouvelle « Le Mariage de César » dans le premier numéro de l’hebdomadaire Marianne n°1.
28-oct-32 : publication de l’article « La Fugue amoureuse » dans l’hebdomadaire Gringoire n°208.
03-nov-32 : publication préoriginale de la nouvelle « La Canne » dans l’hebdomadaire Candide n°451.
04-nov-32 : publication de l’article « Le Meilleur et le pire » dans l’hebdomadaire Gringoire n°209.
11-nov-32 : publication de l’article « Un Livre sur l’Indochine » dans l’hebdomadaire Gringoire n°210.
18-nov-32 : publication de l’article « Bonaparte en Egypte » dans l’hebdomadaire Gringoire n°211.
25-nov-32 : publication de l’article « Molière et son époque » dans l’hebdomadaire Gringoire n°212.
09-déc-32 : publication de l’article « Ramon Fernandez » dans l’hebdomadaire Gringoire n°214.
23-déc-32 : publication de l’article « Histoire d’enfants » dans l’hebdomadaire Gringoire n°216.
30-déc-32 : publication de l’article « Une Réhabilitation » dans l’hebdomadaire Gringoire n°218.
1933
05-jan-33 : publication de la nouvelle « L'Affaire Touffard » dans l’hebdomadaire Candide n°460.06-jan-33 : publication de l’article « La Chimie des races » dans l’hebdomadaire Gringoire n°218.
13-jan-33 : publication de l’article « La Fin de Paris » dans l’hebdomadaire Gringoire n°219.
20-jan-33 : publication de l’article « Lyon de mon coeur » dans l’hebdomadaire Gringoire n°220.
27-jan-33 : publication de l’article « Les Années tournantes » dans l’hebdomadaire Gringoire n°221.
03-fév-33 : publication de l’article « Un roman de Maurice Bedel » dans l’hebdomadaire Gringoire n°222.
10-fév-33 : publication de l’article « Mors et vita » (de Montherlant) dans l’hebdomadaire Gringoire n°223. Texte repris dans Vagabondages. Ed. La Manufacture, 1992, pp.192-194.
17-fév-33 : publication de l’article « L’Homme de l’Alaska » dans l’hebdomadaire Gringoire n°224.
24-fév-33 : publication de l’article « Les Papiers de Stresemann » dans l’hebdomadaire Gringoire n°225.
03-mar-33 : publication de l’article « Madame Tallien » dans l’hebdomadaire Gringoire n°226.
08-mar-33 : publication de la nouvelle « Rue Saint-Sulpice » sous le titre « La Faim du pianiste » dans l’hebdomadaire Marianne n°20.
22-mar-33 : publication de l’article « En frottant au jour le jour » dans l’hebdomadaire Marianne n°22.
05-avr-33 : publication de l’article « En frottant au jour le jour » dans l’hebdomadaire Marianne n°24.
19-avr-33 : publication de l’article « Des Bagues plein les doigts » dans l’hebdomadaire Marianne n°26.
20-avr-33 : publication de la nouvelle « Trois Faits divers » dans l’hebdomadaire Candide n°475.
03-mai-33 : publication de l’article « Vive la race ! » dans l’hebdomadaire Marianne n°28.
10-mai-33 : publication de l’article « Sujet réservé » dans l’hebdomadaire Marianne n°29.
31-mai-33 : publication de l’article « L’Âge d’or » dans l’hebdomadaire Marianne n°32.
07-juin-33 : publication de la nouvelle ‘Le diable au studio » dans le magazine L’Image.
14-juin-33 : publication de l’article « Le Vieillard et la culotte » dans l’hebdomadaire Marianne n°34.
15-juin-33 : achevé d’imprimer du roman La Jument verte. Editions Gallimard, collection blanche.
16-juin-33 : publication de l’article « L’énigme du Palais-Royal » dans le magazine Fantasio n°633.
28-juin-33 : publication de l’article « Chœur de tziganes » dans l’hebdomadaire Marianne n°36.
12-juil-33 : publication de l’article « Le Gendarme » dans l’hebdomadaire Marianne n°38.
16-juil-33 : publication de la nouvelle « Le Train des épouses » dans Fantasio n°635.
19-juil-33 : publication de la nouvelle « Bonne Vie et mœurs » dans l’hebdomadaire Marianne n°39.
21-juil-33 : Dans une lettre, Marcel Aymé répond aux remarques de sa sœur Camille sur La Jument verte. Camille a été choquée par « Les propos de la jument » alors qu’il pensait avoir parlé des questions sexuelles avec une saine liberté, sans recourir aux descriptions grassement lubriques de L’Amant de Lady Chatterley ou du Dieu des corps. Il rejette l’accusation de gratuité contrairement aux obscénités superfétatoires de Rabelais ou à celles de Boccace qui sont à la fois un but et un prétexte. Il signale qu’il a été loué pour ce que son livre contenait de santé et d’antigidien. Il rappelle à sa sœur les propos qu’elle lui a déjà tenus sur ce sujet quatre ans auparavant.
26-juil-33 : publication de l’article « Le Délit » dans l’hebdomadaire Marianne n°40.
01-aoû-33 : publication de l’article « Tentation » dans Paris-Magazine n°24.
05-aoû-33 : Marcel Aymé est en vacances à Barbizon (Seine-et-Marne) où il séjourne avec sa famille à l’hôtel du Bas-Bréau. Il écrit à Pierre Varillon, directeur des pages littéraires de l’Action française, au sujet d’un article de Gonzague Truc sur La Jument verte. Il décrit son séjour avec humour et dit s’être fait traiter de pornographe par quelques feuilles à propos de son roman.
09-aoû-33 : publication de l’article « La Sagesse du cancre » dans l’hebdomadaire Marianne n°42.
16-aoû-33 : publication de l’article « La Franche-Comté » dans l’hebdomadaire Marianne n°43.
23-aoû-33 : publication de l’article « Coupe d’oreilles » dans l’hebdomadaire Marianne n°44.
30-aoû-33 : publication de l’article « Le Livre d’or » dans l’hebdomadaire Marianne n°45.
01-sep-33 : publication de l’article « Amour et décence » dans Paris-Magazine n°25.
06-sep-33 : publication de l’article « Chasseurs » dans l’hebdomadaire Marianne n°46.
12-sep-33 : Marcel Aymé passe une semaine chez la mère de Marie-Antoinette à Sainte-Savine (Aube). Il répond à une lettre de Pierre Varillon et avec humour lui demande sévèrement s’il a travaillé d’arrache-pied à son roman durant ses vacances. Il ajoute que La Jument verte se vend bien, mais il ne se dissimule pas que sa prétendue salacité lui vaut ce galop.
13-sep-33 : publication de l’article « Le Poisson de Paris» dans l’hebdomadaire Marianne n°47.
16-sep-33 : publication de la nouvelle « 17 noir impair et manque » dans Fantasio.
27-sep-33 : publication de l’article « Le Détective amateur » dans l’hebdomadaire Marianne n°49.
28-sep-33 : publication de la nouvelle « Sporting » sous le titre ‘L’Espérance et le Sporting » dans l’hebdomadaire Candide n°498.
01-oct-33 : publication de l’article « Chairs brûlées » dans Paris-Magazine n°26.
04-oct-33 : publication de l’article « Au concours Lépine » dans l’hebdomadaire Marianne n°50.
10-oct-33 : Marcel Aymé écrit une lettre au directeur (Jacques Dalléas et Jean Cayrol) de la revue Les Cahiers du fleuve. (un seul numéro – le n°1 – paru en 1933).
18-oct-33 : publication de l’article « Marine » dans l’hebdomadaire Marianne n°52.
01-nov-33 : publication de l’article « Une Idée de génie » dans l’hebdomadaire Marianne n°54.
01-nov-33 : publication de l’article « Poils et duvets » dans Paris-Magazine n°27.
07-nov-33 : Carte-lettre de Marcel Aymé à Jean Texcier. Paris, concernant un article précédé d'un portrait de Marcel Aymé par Jean Texcier dans Triptyque n° 71, 1933
08-nov-33 : publication de l’article « Tapisseries de Beauvais » dans l’hebdomadaire Marianne n°55.
22-nov-33 : publication de l’article « Les Chiffres » dans l’hebdomadaire Marianne n°57.
29-nov-33 : publication de l’article « Cafés d’aujourd’hui » dans l’hebdomadaire Marianne n°58.
01-déc-33 : publication de l’article « La Femme fatale » dans Paris-Magazine n°28.
01-déc-33 : publication de la nouvelle « L’Armure » dans le mensuel La Revue des vivants. (7e année) n°12.
02-déc-33 : publication de l’article « Les Surprises d’une collaboration » dans le quotidien Paris-Soir.
06-déc-33 : publication de l’article « La Crise et la cloche » dans l’hebdomadaire Marianne n°59.
06-déc-33 : publication de la nouvelle « Le Dernier » dans Le Magazine d'aujourd'hui N°9.
13-déc-33 : publication de l’article « Quand il fait froid » dans l’hebdomadaire Marianne n°60.
14-déc-33 : publication du conte « Les Bœufs » dans l’hebdomadaire Candide n°509.
20-déc-33 : publication de l’article « Signes de ralliement » dans l’hebdomadaire Marianne n°61.
27-déc-33 : publication de l’article « Couvrez ce sein » dans l’hebdomadaire Marianne n°62.
27-déc-33 : publication de la nouvelle « Deux Victimes » dans l’hebdomadaire Marianne n°62.
30-déc-33 : publication de l’article « Marine » dans Action jurassienne
En 1933 : Marcel et Marie-Antoinette Aymé se sont installés dans un appartement situé au 5e étage du 9 ter de la rue Paul Féval – Paris (18e).
1934
01-jan-34 : publication de l’article « Mélancolie des étrennes » dans Paris-Magazine n°29.03-jan-34 : publication de l’article « Le monstre » dans l’hebdomadaire Marianne n°63.
10-jan-34 : publication de l’article « Primes à la natalité » dans l’hebdomadaire Marianne n°64.
17-jan-34 : publication de l’article « Cent ans après » dans l’hebdomadaire Marianne n°65.
20-jan-34 : publication de l’article « Le cinéma et l’amour » dans Paris-soir.
24-jan-34 : publication de l’article « Chansons » dans l’hebdomadaire Marianne n°66.
31-jan-34 : publication de l’article « Coup de théâtre » dans l’hebdomadaire Marianne n°67.
01-fév-34 : publication de l’article « Le meilleur mois » dans Paris-Magazine n°30.
07-fév-34 : publication de l’article « A cheval » dans l’hebdomadaire Marianne n°68.
14-fév-34 : publication de l’article « Providence » dans l’hebdomadaire Marianne n°69.
21-fév-34 : publication de l’article « Les signes extérieurs » dans l’hebdomadaire Marianne n°70.
28-fév-34 : publication de l’article « XXIe siècle » dans l’hebdomadaire Marianne n°71.
01-mar-34 : publication de l’article « Travestis » dans Paris-Magazine n°31.
01-mar-34 : première publication de la nouvelle « Le Nain » dans l’hebdomadaire Candide n°520.
07-mar-34 : publication de l’article « Banco » dans l’hebdomadaire Marianne n°72.
14-mar-34 : publication de l’article « Sélaciens » dans l’hebdomadaire Marianne n°73.
21-mar-34 : publication de l’article « Le crime et la crise » dans l’hebdomadaire Marianne n°74.
23-mar-34: Marcel Aymé écrit à Marcel Jouhandeau pour le remercier de lui avoir adressé son livre Chaminadour cordialement dédicacé. Il se souvient avec reconnaissance d'avoir lu Prudence Hautechaume plusieurs années auparavant. Il apprécie la limpidité de l'écriture de son auteur.
28-mar-34 : publication de l’article « Honneur aux vétérinaires » dans l’hebdomadaire Marianne n°75.
01-avr-34 : publication de l’article « Poisson d’avril » dans Paris-Magazine n°32.
04-avr-34 : publication de l’article « Les désespérés » dans l’hebdomadaire Marianne n°76.
11-avr-34 : publication de l’article « Les gangsters » dans l’hebdomadaire Marianne n°77.
18-avr-34 : publication de l’article « Les amis du million » dans l’hebdomadaire Marianne n°78.
24-avr-34 : publication de l’article « Collections » dans le quotidien Paris-Soir.
25-avr-34 : publication de l’article « Figuration » dans l’hebdomadaire Marianne n°79.
01-mai-34 : publication de l’article « Le jour du muguet » dans Paris-Magazine n°33.
02-mai-34 : publication de l’article « Debout » dans l’hebdomadaire Marianne n°80.
09-mai-34 : publication de l’article « Aventures » dans l’hebdomadaire Marianne n°81.
16-mai-34: publication de l’article « L'arbitre » dans l’hebdomadaire Marianne n°82.
23-mai-34 : publication de l’article « Brutus » dans l’hebdomadaire Marianne n°83.
30-mai-34 : publication de l’article « Les perles » dans l’hebdomadaire Marianne n°84.
06-juin-34 : publication de l’article « Les lépreux » dans l’hebdomadaire Marianne n°85.
14-juin-34 : première publication du conte du chat perché « Le Chien » dans l’hebdomadaire Candide n°535.
20-juin-34 : publication de l’article « Le billet du pendu » dans l’hebdomadaire Marianne n°87.
27-juin-34 : publication de l’article « Préparatifs » dans l’hebdomadaire Marianne n°88.
01-juil-34 : publication de l’article « Cinéma régional » dans Franche-Comté Monts-Jura.
04-juil-34 : publication de l’article « La meunière » dans l’hebdomadaire Marianne n°89.
04-juil-34 : première publication de la nouvelle « La Liste » dans l’hebdomadaire Marianne n°89.
05-juil-34 : publication du recueil de nouvelles « Le Nain » Editions Gallimard, collection blanche.
11-juil-34 : publication de l’article « Vieillesse » dans l’hebdomadaire Marianne n°90.
18-juil-34 : publication de l’article « 14 juillet » dans l’hebdomadaire Marianne n°91.
25-juil-34 : publication de l’article « Vitriol » dans l’hebdomadaire Marianne n°92.
01-aoû-34 : publication de l’article « Vague de pudeur en Amérique» dans l’hebdomadaire Marianne n°93.
01-aoû-34 : première publication de la nouvelle « Le Cocu nombreux » dans La Revue des vivants.
08-aoû-34 : publication de l’article « Lettre recommandée» dans l’hebdomadaire Marianne n°94.
09-aoû-34 : première publication de la nouvelle « L’Elève Martin » dans l’hebdomadaire Candide n°543.
15-aoû-34 : publication de l’article « Couleurs» dans l’hebdomadaire Marianne n°95.
22-aoû-34 : publication de l’article « Les parents et les jeux» dans l’hebdomadaire Marianne n°96.
29-aoû-34 : publication de l’article « Les jeux de hasard» dans l’hebdomadaire Marianne n°97.
05-sep-34 : publication de l’article « Manifestations» dans l’hebdomadaire Marianne n°98.
12-sep-34 : publication de l’article « Bagarre» dans l’hebdomadaire Marianne n°99.
19-sep-34 : publication de l’article « L’édredon» dans l’hebdomadaire Marianne n°100.
26-sep-34 : publication de l’article « Ecoliers» dans l’hebdomadaire Marianne n°101.
03-oct-34 : publication de l’article « Propos guerriers» dans l’hebdomadaire Marianne n°102.
10-oct-34 : publication de l’article « Jeu de massacre» dans l’hebdomadaire Marianne n°103.
14-oct-34 : publication de la nouvelle « La Clé sous le paillasson » dans Le Journal, de Shanghai, probablement à l’instigation de son frère, Georges Aymé, militaire en poste en Asie.
17-oct-34 : publication de l’article « Chiens écrasés » dans l’hebdomadaire Marianne n°104.
24-oct-34 : publication de l’article « Incestes » dans l’hebdomadaire Marianne n°105.
31-oct-34 : publication de l’article « La réforme » dans l’hebdomadaire Marianne n°106.
01-nov-34 : première publication du conte du chat perché « Le Mauvais Jars » dans l’hebdomadaire Candide n°555.
04-nov-34 : première publication de la nouvelle « Sporting » dans Le Journal de Shanghai.
07-nov-34 : publication de l’article « Fausse monnaie» dans l’hebdomadaire Marianne n°107.
14-nov-34 : publication de l’article « Matuska» dans l’hebdomadaire Marianne n°108.
21-nov-34 : publication de l’article « Poing tendu main ouverte » dans l’hebdomadaire Marianne n°109.
28-nov-34 : publication de l’article « L’impératrice des îles Galapagos» dans l’hebdomadaire Marianne n°110.
05-déc-34 : publication de l’article « Les cancres» dans l’hebdomadaire Marianne n°111.
09-déc-34 : première publication de la nouvelle « L’affaire Touffard » dans Le Journal de Shanghai.
12-déc-34 : publication de l’article « Semaine de violence» dans l’hebdomadaire Marianne n°112.
19-déc-34 : publication de l’article « Peine de mort» dans l’hebdomadaire Marianne n°113.
19-déc-34 : première publication de la nouvelle « Conte de Noël » sous le titre provisoire de « Le Noël de l’adjudant » dans l’hebdomadaire Marianne n°113.
26-déc-34 : publication de l’article « La fin de la piquette » dans l’hebdomadaire Marianne n°114.
En déc-34 ou en 35 : première publication de la nouvelle « Le Nez des jumelles ». Support de communication non identifié.
1935
02-jan-35 : Publication de l’article intitulé « Les Noms neufs » dans l’hebdomadaire Marianne n°115.03-jan-35 : Première publication du conte « L'Eléphant » dans Candide n°564.
09-jan-35 : Publication de l’article intitulé « Oracles » dans l’hebdomadaire Marianne n°116.
13-jan-35 : Première publication de la nouvelle « La Canne » dans le Journal de Shanghai.
16-jan-35 : Publication de l’article intitulé « Défense des faibles » dans l’hebdomadaire Marianne n°117.
23-jan-35 : Publication de l’article intitulé « Patriotisme » dans l’hebdomadaire Marianne n°118.
30-jan-35 : Publication de l’article intitulé « Les Négriers » dans l’hebdomadaire Marianne n°119.
08-fév-35 : Marcel Aymé répond à une enquête d’André Franck de L’Intransigeant « Je choisis donc mon titre quand le roman est fini et d'après son aspect. Le choisir avant de commencer est aussi imprudent que de baptiser un enfant avant l'accouchement ».
13-fev-35 : Publication de l’article intitulé « L’Immoralité » dans l’hebdomadaire Marianne n°121.
06-mar-35 : Publication de l’article intitulé « Le Relief au cinéma » dans l’hebdomadaire Marianne n°124.
13-mar-35 : Publication de l’article intitulé « Les Grands nombres » dans l’hebdomadaire Marianne n°125.
20-mar-35 : Publication de l’article intitulé « Simplicité» dans l’hebdomadaire Marianne n°126.
27-mar-35 : Publication de l’article intitulé « Fin du nu » dans l’hebdomadaire Marianne n°127.
Fin mars-début avr-35 : Séjour à Berlin où Marcel travaille aux dialogues du film Le Domino vert de H. Selpin et H. Decoin. Il n’apprécie pas ce film qu’il trouve inepte, ni les personnes avec lesquelles il travaille, et encore moins le régime hitlérien. Retour par Hambourg qu’il trouve très beau et Lubeck. Voyage en bateau jusqu’à Cherbourg où il rend visite à sa tante Cécile Monamy, sans rencontrer « l’ogre » (son mari peu apprécié, Jean Girardon).
03-avr-35 : Publication de l’article intitulé « Les Grandes inventions» dans l’hebdomadaire Marianne n°128.
10-avr-35 : Publication de l’article intitulé « Restrictions» dans l’hebdomadaire Marianne n°129.
10-avr-35 : Marcel Aymé écrit à sa sœur Camille qui avec son mari Paul Muster, passe ses vacances à Villers-Robert avec les Muller, Suzanne et Edouard et leur jeune fils Jean-Louis. Au début du mois Marcel est rentré de Berlin où il a travaillé à un film (Le Domino vert) qu’il qualifie d’ineptie dont les pires spectacles français n’approchent pas. Il ajoute que son séjour ne l’a pas converti à l’hitlérisme. Les gens auxquels il a eu affaire, représentant une honnête moyenne, étaient vraiment obtus. Il annonce qu’il part lundi 15 avril pour un voyage de trois semaines.
17-avr-35 : Décès de la tante Léa Cretin-Monamy qui avait recueilli Marcel à Dole en 1911, et avait joué le rôle d'une seconde mère.
17-avr-35 : Publication de l’article intitulé « Cinquante francs» dans l’hebdomadaire Marianne n°130.
17-avr-35 : Premier épisode de la publication en préoriginale du roman Maison basse dans l’hebdomadaire Marianne n°130.
24-avr-35 : Publication du second épisode de Maison basse dans l’hebdomadaire Marianne n°131.
01-mai-35 : Publication de l’article intitulé « Ceux qui ne voteront pas » dans l’hebdomadaire Marianne n°132.
10-mai-35 : Publication de l’article intitulé « Le métèque et le noble étranger» dans Paris-Soir.
15-mai-35 : Publication du troisième épisode de Maison basse dans l’hebdomadaire Marianne n°134.
25-mai-35 : Publication de l’article intitulé « Dernier cancan » dans Voilà.
30-mai-35 : Première publication du conte « La Buse et le cochon » dans l’hebdomadaire Candide n°585.
05-juin-35 : Achevé d’imprimé du roman Maison basse chez Gallimard.
12-juin-35 : Publication de l’article intitulé « Radiesthésie » dans l’hebdomadaire Marianne n°138.
19-juin-35 : Publication en préoriginal du dernier épisode de Maison basse dans l’hebdomadaire Marianne n°139.
20-juin-35 : Publication de l’article intitulé « Quinault I. Le Tricentenaire d'un Parisien » dans Paris-Soir. Texte repris dans Vagabondages, Ed. La Manufacture,1992, pp.63-65.
26-juin-35 : Publication de l’article intitulé « Jeunesse » dans l’hebdomadaire Marianne n°140.
16-juil-35 : Publication de la prière d'insérer du roman Maison basse dans l’Œuvre.
07-aoû-35 : Publication de l’article intitulé « Le Rentier » dans l’hebdomadaire Marianne n°146.
04-sept-35 : Publication de l’article intitulé « Les Belles Découvertes » dans l’hebdomadaire Marianne n°150.
18-sep-35 : Marcel écrit à son frère Georges qu’il est en plein dialogues du film de Pierre Chenal, Les Mutinés de l’Elseneur, film prometteur selon lui. Il sera tourné à partir du 20 octobre sur un voilier 4 mâts qui emportera l’équipe de tournage et les acteurs dans un voyage de Brest à Casablanca. Mais Marcel a trop de travail pour se joindre à eux : des nouvelles à écrire, une pièce à peine ébauchée (Vogue la galère), un roman à commencer et sa collaboration promise à un nouveau journal en gestation Vendredi d’André Chamson, dans la ligne du front commun avec des collaborateurs allant de Maritain à Vaillant-Couturier. Il ajoute : « Daladier est derrière ». A propos des affaires d’Ethiopie, Marcel trouve bien dangereuse l’attitude de la droite favorable à une guerre en Abyssinie qui, immobilisant l’Italie, laisserait le champ libre à des choses dangereuses en Europe Centrale – et imprudente celle de la gauche traitant Mussolini comme un chien. Puis il décrit avec enthousiasme son voyage en Bretagne avec Marie-Antoinette. Il donne des nouvelles des Muller qui l’invitent à Villers-Robert avec Marie-Antoinette, et de son frère Raymond qui a divorcé de sa seconde femme, Hermance dont il a un fils André, et qu’il n’a pas vu depuis trois mois.
25-sept-35 : Publication de l’article intitulé « Nostalgie » dans l’hebdomadaire Marianne n°153.
26-sept-35 : Publication en préoriginale de la nouvelle « L’Âme de Martin » dans l’hebdomadaire Candide n°602.
02-oct-35 : Publication de l’article intitulé « Controverse » dans l’hebdomadaire Marianne n°154.
04-oct-35 : Parution du « Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident » signé par 64 intellectuels de droite. Marcel Aymé a signé ce manifeste par pacifisme bien qu’il ne partage pas les convictions des signataires comme il s’en expliquera dans Marianne du 16 octobre.
09-oct-35 : Publication de l’article intitulé « Commandements » dans l’hebdomadaire Marianne n°155.
16-oct-35 : publication de l'article intitulé « Une signature » dans l’hebdomadaire Marianne N°156.
16-oct-35 : Publication de l’article intitulé « Une signature » dans l’hebdomadaire Marianne n°156. Marcel Aymé explique les raisons de sa signature au bas du « Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident ». Texte repris dans Vagabondages. Ed. La Manufacture 1992, pp.269-271.
22-oct-35 : Marcel répond à une lettre du 11 octobre de son frère Georges. Il annonce son départ pour Brest où il embarquera pour les Canaries. Il compte travailler à bord, heureux de ne plus lire les journaux et de ne plus avoir la tête farcie par cette affaire italienne en Ethiopie. Ecrivain de gauche, il explique qu’il a signé sans illusion un manifeste d’extrême droite uniquement par pacifisme et qu’il s’en est expliqué par un article dans Marianne. Cela lui a valu de furibardes injures des écrivains de gauche les plus excités et aussi, ce qui lui a été plus cuisant, des lettres de félicitations de types comme Massis et Morand. Il rend compte de sa gestion du garde-meuble des affaires de Georges et Alix. Il adresse deux Contes du chat perché illustrés par Altman pour le petit François (probablement Le Mauvais Jars et L’Eléphant). Il évoque l’inondation du Moulin de l’oncle Alix Monamy à Villers-Robert à la suite d’une tempête qui a frappé la région. Enfin il déplore que son frère Georges ait l’intention de prolonger son séjour indochinois jusqu’en 1938.
26-oct-35 : Publication de l’article intitulé « Enfants » dans l’hebdomadaire Vu.
30-oct-35 : Publication de l’article intitulé « Plaisirs de l'anonymat » dans l’hebdomadaire Marianne n°158.
30-oct-35 : Publication en préoriginale de la nouvelle « Je suis renvoyé » dans l’hebdomadaire Marianne n°158.
06-nov-35 : Publication de l’article intitulé « L'avenir des pieds » dans l’hebdomadaire Marianne n°159.
06-nov-35 : Publication de l’article intitulé « Hors-d'œuvre » dans le quotidien Paris-Midi.
07-nov-35 : Publication de l’article intitulé « Les belles relations » dans le quotidien Paris-Midi.
08-nov-35 : Publication de l’article intitulé « Une audience joyeuse » dans le quotidien Paris-Midi.
09-nov-35 : Publication de l’article intitulé « Ceux qui n'y sont pas » dans le quotidien Paris-Midi
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10-nov-35 : Publication de l’article intitulé « Un trou malencontreux… Une absence remarquée » dans le quotidien Paris-Midi.
23-nov-35 : Publication de l’article intitulé « La Vedette » dans le quotidien Paris-Midi.
01-déc-35 : Publication de l’article intitulé « Mon cher André Wurmser,..» dans Commune. Marcel Aymé répond aux violentes attaques d’André Wurmster parues dans Commune (organe officiel de l’Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaire). Dans ce long texte il réfute les arguments de son interlocuteur et explique à nouveau sa position sur l’affaire Ethiopienne.
11-déc-35 : Marcel écrit à son frère Georges qu’il n’a pas pu partir en voilier pour le tournage des Mutinés de l’Elseneur car lors de la visite médicale on lui a trouvé une tension trop basse. Il signale avoir écrit des articles sur le procès Stavisky pour Paris-Midi. Il se dit content que Georges ait apprécié son article dans Marianne à propos du « dégonflage » des Croix de feu dont il se félicite. Chose suspecte qui a fait soudain remonter la rente de 7 points. Il travaille à un roman et a laissé de côté la pièce commencée en pensant à Copeau. Ce dernier avait le projet de monter un théâtre à l’Ambigu mais n’a pas pu réunir les fonds. Marcel et allé voir la pièce de Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu au théâtre de l’Athénée. Il a trouvé Jouvet épatant dans le rôle d’Hector et Renoir pas mal dans celui d'Ulysse. Il regrette que le prix Goncourt ait été attribué à Peyré (Sang et lumières) plutôt qu’à Guilloux pour Le Sang noir. Le lendemain il doit assister à la projection du film de Max Rheinardt, Songe d’une nuit d’été. Sans nouvelles de la Ufa, il ne sait s’il retournera à Berlin, projet qui ne l’intéresse que pour l’argent et le voyage du retour envisagé par l’Europe centrale.
18-déc-35 : Publication de l’article intitulé « Pour les enfants » dans l’hebdomadaire Marianne n°165.
25-déc-35 : Publication de l’article intitulé « Assistance » dans l’hebdomadaire Marianne n°166.
27-déc-35 : Dans une lettre à Jean Paulhan, Marcel Aymé écrit : « Je suis bien content que ma réponse à Commune (André Wurmster) ait votre approbation ». Il ajoute qu’il espère le rencontrer à la NRF un soir de la semaine suivante et adresse ses vœux sincères à Madame Paulhan.
En 1935: Publication d'un article intitulé "Quinault II" dans le Premier Recueil de l'Association Florence Blumenthal, Ed. Firmin-Didot. Texte repris dans Vagabondages, Ed. La Manufacture,1992, pp.66-71.
1936
09-jan-36 : Publication en préoriginale de la nouvelle « Le Temps mort » dans l’hebdomadaire Candide n°617.14-jan-36 : Marcel écrit à son frère Georges en poste à Hanoï et remercie sa belle-sœur Alix pour ses cadeaux et les photos de leur fils François. Il donne des nouvelles de la famille : Paul Muster (époux de Camille) est rentré de Villers-Robert avec Edouard Muller (époux de Suzanne). Il est venu déjeuner la veille chez Marcel et repartira dans quelques jours pour Birchwiller puis Genève. Marcel a reçu une lettre de son père répondant à ses vœux de Nouvel An. Il a écrit la moitié de son roman, Le Moulin de la Sourdine, qu’il compte terminer fin mars pour le donner à un hebdomadaire avant sa parution. L’édition illustrée de La Jument verte doit prochainement paraître à 1600 exemplaires, Marcel s’est fait garantir dix mille francs. Concernant les prochaines élections en France : il fait des vœux pour le parti socialiste et constate que Georges semble avoir gardé « une tendresse cachée » aux Croix de feu. Le soir même il reçoit à dîner une de ses nièces, Renée Girardon, fille de sa tante Cécile Monamy. Marcel s’est acheté pour ses étrennes l’Histoire de France de Michelet en 19 volumes.
15-jan-36 : Publication de l’article intitulé « Parents pauvres » dans l’hebdomadaire Marianne n°169.
17-jan-36 : Publication de l’article intitulé « Veille de clôture » dans Paris-Midi.
29-jan-36 : Publication de l’article intitulé « Objets d’Art » dans l’hebdomadaire Marianne n°171.
19-mar-36 : Première publication du conte « L'Âne et le cheval » dans l’hebdomadaire Candide n°627.
01-avr-36 : Publication du 1er épisode du roman Le Moulin de la Sourdine dans l’hebdomadaire Marianne n°180.
29-avr-36 : Publication du 2e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine dans l’hebdomadaire Marianne n°184.
06-mai-36 : 3e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°185.
13-mai-36 : 4e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°186.
20-mai-36 : 5e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°187.
25-mai-36 : Marcel écrit à son frère Georges qui a quitté ses tâches administratives à l’Etat-major pour une vie plus « aérée » (il doit rentrer en France en 1938). Alix doit se rendre au Japon. Marcel commente les résultats du second tour des élections et la prochaine constitution du ministère Blum. Il commente les rumeurs qu’il qualifie de « canards » : l’apparition d’un antisémitisme au sein du parti socialiste devant les nombreuses places accordées aux Juifs – les intentions du parti communiste de s’affranchir de Moscou lui permettant d’être moins patriote et de faire obstruction aux crédits militaires – Léon Blum devenant ainsi en trois mois le « chouchou » de la droite. Quant au fascisme français, il n’existe pas, La Roque n’excite même plus la verve des dessinateurs « c’est le colon descendant ». Marcel ajoute que Le Moulin de la Sourdine passe dans Marianne jusqu’en juillet, il paraîtra en librairie en septembre. Il a repris l’écriture de sa pièce en quatre actes (Vogue la galère) et pense à Baty et à Dullin pour la jouer. Il a vu récemment Jouvet, extraordinaire Arnolphe et Madeleine Ozeray, très bonne dans L’Ecole des femmes.
27-mai-36 : 6e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°188.
01-juin-36 : Publication de l’article intitulé « Pêcher » dans la revue Mieux vivre n°6.
03-juin-36 : 7e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°189.
10-juin-36 : 8e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°190.
17-juin-36 : 9e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°191.
24-juin-36 : 10e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°192.
01-juil-36 : 11e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°193.
08-juil-36 : 12e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°194.
14-juil-36 : 13e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°195.
14-juil-36 : coauteur d’un spectacle populaire donné à l’Alhambra pour la Fête nationale.
22-juil-36 : 14e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°196.
25-juil-30 : Achevé d’imprimé du roman Le Moulin de la Sourdine chez Gallimard.
29-juil-36 : 15e épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°197.
05-aoû-36 : Dernier épisode du roman Le Moulin de la Sourdine prépublié dans l’hebdomadaire Marianne n°198.
En aoû-36 : En compagnie de son épouse Marie-Antoinette et de la fille de celle-ci, Colette Arnaud, Marcel Aymé fait une croisière sur le « Milwaukee ». Partis de Hambourg, escale à Edimbourg, aux Féroé, aux Westirman, en Islande, puis le Spitzberg et retour par la côte de Norvège et Copenhague, une ville qui a enchanté Marcel.
19-sep-36 : Troisième mariage de Raymond Aymé (frère de Marcel), avec Luce Renée Demougeot, à la mairie du 18e arrondissement de Paris.
29-sep-36 : Marcel écrit à son frère Georges. Il décrit ses vacances et la croisière d’un mois en Norvège. Au retour il a apprécié Copenhague où il espère revenir. Il commente la dévaluation du franc Poincaré jugée trop tardive. Le soi-disant fascisme français n’a pas trouvé de consistance et le communisme n’est pas très révolutionnaire, donc, Vive la République. Le Moulin de la Sourdine vient de paraître et c’est déjà une vieille chose. Pas de nouvelle de la pièce envoyée à Jouvet, mais Marcel doute de ses capacités de dramaturge. Il conclut en espérant qu’Alix Aymé et son fils François ont fait un bon voyage au Japon.
15-oct-36 : Publication en préoriginale de la nouvelle « Le Romancier Martin » dans l’hebdomadaire Candide n°657.
28-nov-36 : Publication de la nouvelle « Knate » dans Neuf et une (Gallimard), ouvrage commémorant le dixième anniversaire du prix Renaudot et regroupant un texte de chacun de ses dix premiers lauréats.
16-déc-36 : Publication de la nouvelle « Bergère » dans le quotidien L’Intransigeant.
21-déc-36 : Dans une longue lettre à son frère Georges, Marcel Aymé aborde divers sujets. Il lui recommande la lecture du prix Renaudot Les Beaux Quartiers d’Aragon, chef-d’œuvre de mouvement et d’écriture. Le Retour d’U.R.S.S. d’André Gide fait scandale dans le Front populaire. A l’Ombre du Ma-Koui d’Albert Gerneis serait paraît-il un beau livre. Contrairement à ce que tout le monde pensait, Le Moulin de la Sourdine n’a pas reçu une seule voix du jury Goncourt, constitué selon Gallimard, de vieilles noix dont la moitié est éditée par Albin Michel. Le prix a été attribué à L'empreinte de Dieu de Maxence Van der Mersch qualifié de « roman-feuilleton écho de la mode ». Commentant la vie politique en France, Marcel n’y voit aucun signe menaçant de fascisme ou de communisme, mais le sentiment d’une guerre prochaine avec l’Allemagne. Il se défend d’être embrigadé dans le Front populaire. Il vient d’achever « sans enthousiasme » la rédaction de Silhouette du scandale, commande destinée à une collection satirique aux éditions du Sagittaire. Il va envoyer à Georges les dix nouvelles des prix Renaudot, qu’il juge sans intérêt et pour lesquelles il a fournit un texte intitulé Knate. Colette Arnaud, fille de Marie-Antoinette, est aux sports d’hiver avec les gosses de son école. Enfin Marcel souhaite un joyeux Noël à Georges et Alix Aymé, à leur jeune fils François et à Michel (de Fontereau), fils d’un premier mariage d’Alix.
25-déc-36 : Marcel et Marie-Antoinette Aymé déjeunent avec Suzanne et Edouard Muller de Neuilly.
1937
30-jan-37 : Publication de la nouvelle « Manquer le train » dans le quotidien Le Figaro.25-fév-37 : Première publication du conte « Le Canard et la panthère » dans l’hebdomadaire Candide n°676.
26-fév-37 : Publication de la nouvelle « A et B » dans l’hebdomadaire Hebdo n°12.
06-mai-37 : Lettre de Marcel Aymé à un destinataire non identifié (peut-être de l’hebdomadaire Marianne ?) annonçant l’envoi d’un article sur l’actualité littéraire.
12-mai-37 : Publication de l’article intitulé « Le Livre anonyme » dans l’hebdomadaire Marianne n°238. Texte repris dans Vagabondages, Ed. La Manufacture,1992, pp.19-23.
15-mai-37 : Dans une lettre à Jean Paulhan, Marcel Aymé écrit : « J’ai peur qu’on vous ait fait beaucoup de compliments de mon acte. Il ne s’agit que d’un amusement et très court. Mais comme vous me le demandez, je vous l’envoie. J’ai été tenté par le personnage de Her Trippa qui est mis dans le Tiers livre pour Cornelius Agrippa von Nettesheim, parce que j’ai lu par hasard que ce savant homme, au cours d’une vie aventureuse, avait été professeur d’hébreu à l’université de Dole, donc dans mon pays, ce qui me l’a fait prendre en considération ».
01-juil-37: Marcel Aymé écrit à Nathalie Parain pour la remercier de ses illustrations du conte Le Canard et la panthère que lui a montrées Jacques Schiffrin, fondateur des Editions de La Pléiade. Il les a trouvées belles et charmantes et a hâte que le livre soit fait pour les revoir.
20-oct-37 :Première publication en feuilleton du roman Gustalin, dans l’hebdomadaire Marianne n°261.
18-nov-37: Publication du 2e épisode du roman Gustalin, dans l'’hebdomadaire Marianne n°265.
22-nov-37: Marcel Aymé écrit à Nathalie Parain pour la remercier des trois dessins qu'elle lui a envoyés. Il la remercie de ce qu'elle lui dit du conte « Le Paon » et qui le rassure bien.
02-déc-37 : Publication du 3e épisode du roman Gustalin, dans l’hebdomadaire Marianne n°267.
02-déc-37 : Publication en préoriginale de la nouvelle « Rue de l’Evangile » dans Candide n°716.
17-déc-37 : Publication de l’article intitulé « Le Cygne de Léda » dans la revue littéraire trimestrielle La Vie réelle N°3.
27-déc-37 : Achevé d’imprimé du roman Gustalin chez Gallimard.
30-déc-37 : Première publication du conte « Le Paon » dans l’hebdomadaire Candide n°720.
1938
02-fév-38 : Publication du dernier épisode en feuilleton du roman Gustalin dans l’hebdomadaire Marianne n°276.17-mar-38 : Publication préoriginale de la nouvelle « La Statue » dans l’hebdomadaire Candide n°731.
18-mai-38 : Publication du recueil de nouvelles Derrière chez Martin chez Gallimard, dans la collection blanche.
Au printemps-38: Louise et Emmanuel Bove qui ont lié amitié avec Marcel Aymé et son épouse, Marie-Antoinette, s’installent auprès d’eux au Cap-Ferret, dans le Bassin d’Arcachon.
02-juin-38 : Première publication du conte « Le Cerf et le chien » dans l’hebdomadaire Candide n°742.
15-juin-38 : Marcel Aymé assiste au gala cinématographique donné à l’occasion de l’Exposition d’art américain à La Maison internationale de la Cité universitaire.
09-juil-38 : Marcel Aymé écrit à Robert Brasillach pour le remercier de l’accueil réservé à ces nouvelles (Derrière chez Martin) dans l’Action française. Avec humour il rapporte que certains critiques lui ont trouvé un cynisme déplaisant, et reproché d’inventer des choses baroques alors qu’il y a de si beaux sujets dans la vie quotidienne. Il se dit touché pas ces observations et pense à préparer son agrégation de populisme. Il annonce l’envoi d’une « chose sans intérêt » écrite il y a deux ans sur commande pour Le Sagittaire (Silhouette du scandale) et serait content qu’il le donne sans le couper à quelque vieille cousine.
31-aoû-38: Publication d'un article intitulé « Que pensez-vous du roman autobiographique ? » dans l'hebdomadaire Marianne n°306.
09-nov-38 : Publication préoriginale de la nouvelle « Le Percepteur d'épouses » dans l’hebdomadaire Candide n°765.
25-déc-38: Publication d'un article intitulé « Romanciers, lisez-vous les faits divers ? » dans le Journal de Shangaï.
1939
04-jan-39 : Première publication du conte « Les Cygnes » dans l’hebdomadaire Candide n°773.28-mar-39 : Gallimard édite Les Contes du chat perché dans la collection blanche.
12-avr-39 : Publication du premier épisode en feuilleton du roman Le Bœuf clandestin dans l’hebdomadaire Candide n°774.
17-mai-39 : Publication du dernier épisode en feuilleton du roman Le Bœuf clandestin dans l’hebdomadaire Candide n°792.
01-juin-39 : A son retour à Paris après plusieurs jours d’absence, Marcel Aymé écrit à Robert Brasillach et le remercie pour son important article sur Les Contes du chat perché. Sept à huit ans auparavant, Brasillach avait déjà publié un article favorable au conte « Le Loup ». Marcel Aymé ajoute « j’ai seulement bien peur que votre franchise ne vous vaille l’inimitié du diplômé ès langues animales (il s’agit d’André Rousseaux qui avait écrit dans Le Figaro que si les animaux parlaient, ils ne s’exprimeraient pas comme dans Les Contes du chat perché). Marcel remercie Brasillach de lui avoir conseillé la lecture de Suréna, pièce de Corneille qu’il a appréciée.
22-juil-39 : Dans une lettre à Nathalie Parain, Marcel Aymé signale avoir vu ses illustrations du conte « Les Cygnes », il les a beaucoup aimés pour la mélancolie charmante sans rien de pesant qui s’en dégage. Il a regretté que Nathalie Parain n’ait pas pu illustrer le dernier conte que Schiffrin a confié à Santos. Marcel Aymé propose de mieux s’organiser à l’avenir. (En réalité la totalité des contes postérieurs aux Cygnes seront illustrés par Nathalie Parain.)
27-juil-39 : Achevé d’imprimer du roman Le Bœuf clandestin chez Gallimard.
16-aoû-39 : Première publication du conte « Le Mouton » dans l’hebdomadaire Candide n°805.
25-sep-39 : Marcel Aymé est au Cap-Ferret. Il écrit à son frère Georges qu’il s’est présenté à la gendarmerie et attend d’être convoqué à passer une visite médicale. La mère de Marie-Antoinette est décédée à Sainte-Savine le 22. Il s’inquiète de la situation internationale : dans le cas où l’Allemagne serait vaincue, Staline représenterait une grande menace.
15-nov-39 : Publication en préoriginale de la nouvelle « Le Proverbe » dans l’hebdomadaire Candide n°818.
30-nov-39 : Sortie en librairie du roman Le Bœuf clandestin dans la Collection blanche de la NRF, Gallimard.
04-déc-39 : Marcel Aymé écrit à Raymond Queneau mobilisé à Nantes. Il a bien reçu et lu son roman Un Rude Hiver qu'il a trouvé beau et dépassant les précédents livres de Queneau. Il est resté au Cap-Ferret où il était en vacances, attendant d'être réformé. Il lit le journal local, La Petite Girone et voit aussi noir que Lehameau (personnage du roman). Une ou deux fois par mois, Marcel prend le bateau pour Arcachon où il fait provision de journaux. Il va cueillir des champignons et travaille aussi. Il invite Raymond Queneau au Cap-Ferret et lui demande s'il a reçu son livre (probablement Le Bœuf clandestin).
07-déc-39 : Du Cap-Ferret, Marcel Aymé écrit à son frère Georges qu’il s’est remis à un roman délaissant son Henri IV qui l’intéresse pourtant. Un médecin major est venu le voir à domicile en vue de sa réforme éventuelle. Il commente lentement la perspective d’une collusion totale entre L’Allemagne et la Russie, la division de l’Europe entre deux mondes antagonistes, l’improbabilité d’une révolution en Allemagne, la crainte d’une guerre longue de quelques années, etc. Il conseille à son frère la lecture du livre La philosophie du nihilisme publié chez Gallimard par un ancien chef hitlérien démissionnaire et, par hasard, cultivé. Il demande à Georges d’appuyer la demande de son dentiste, M. Blancher, qui souhaite rester auprès de son patron, le Pr Darcissac de Bordeaux, pour raison de carrière. Marcel a une dette envers M. Blancher qui lui a fait connaître le Dr Krebs, son actuel médecin et lui procure des médicaments. Signalant à Georges qu’il lui a fait envoyer de Paris Le Bœuf clandestin, il lui demande s’il l’a reçu et ce qu’il en pense.