Uranus

L’épuration sauvage et les luttes politiques à la Libération dans une petite ville normande au lendemain de la seconde guerre mondiale.

 

Marcel Aymé
Œuvres romanesques complètes
La Pléiade III (pp.1041-1241)

 

Le contexte

Avec Uranus, Marcel Aymé termine le triptyque historique qu’il avait commencé en 1941 avec Travelingue, situé à l’époque du Front populaire, ce dernier roman avait été suivi d’une évocation des années de l’Occupation, dans Le Chemin des écoliers, en 1946. Uranus en 1948, s’intéresse à la France de l’après-guerre et, principalement, à l’épuration. (Michel Lécureur. Notice sur Uranus, p.1918).

 

Les thèmes

Les excès de l’épuration à la Libération.
La violence des nouveaux détenteurs du pouvoir sûrs de leur impunité.
Le pouvoir des enrichis du marché noir et des résistants de la onzième heure.
La lâcheté généralisée face à la violence.

 

Synopsis

Dans une petite ville de Normandie partiellement détruite par les bombardements alliés, les nouveaux vainqueurs : communistes, F.F.I., et se cachant parmi eux, de faux résistants et des délinquants de tous poils se livrent à des actes de vengeance, terrorisant la population qui vit dans des caves ou entassée dans les maisons restées intactes. Une chasse aux collaborateurs est prétexte aux règlements de compte devant une population sans réaction, culpabilisée par son adhésion passée au gouvernement de Vichy. Cependant quelques figures se détachent de cette ambiance générale d’hypocrisie, comme le tonitruant cafetier poète et alcoolique Léopold, et le doux rêveur Pr Watrin.

 

Les personnages

Le roman 
Uranus présente plus d’une centaine de personnages dont les plus importants sont les membres de la famille Archambaud, le patron de bistrot Léopold Lajeunesse, le négociant en vin Monglat enrichi au marché noir et son fils, Maxime Loin le collaborateur recherché, le groupe des membres du parti communiste et les professeurs qui dispensent leurs cours dans les cafés de la ville sinistrée.

Marie-Anne Archambaud
 (pas encore 18 ans) joue au piano une chanson d’Edith Piaf (p.1043).

M. Edmond Archambaud, son père, ingénieur à l’usine de Blémont (p.1043).

Mme Germaine Archambaud, sa mère (p.1043).

Nadia Vincent (et sa mère), une amie chez qui Marie-Anne prétend s’être rendue la veille (p.1044).

Pierrot Archambaud, le jeune fils des Archambaud (p.1043).

Michel Monglat (résistant de la 11e heure), avec qui Anne-Marie a passé l’après-midi de la veille (p.1044).

Mme Bertin, qui a vu Marie-Anne et le fils Monglat (p.1044).

M. Monglat, père de Michel, marchand de vin en gros, qui s’est enrichi sous l’Occupation, évoqué par M. Archambaud (p.1044).

Mme Séguin, l’ancienne mercière de la rue des Cardeuses, sortant de la cave où elle vit (p.1047).

Mme Maria Gaigneux, femme d’ouvrier logée avec mari et quatre enfants chez les Archambaud (p.1047).

René Gaigneux
, le mari, membre du comité de la section locale du parti communiste, un honnête homme qui habite avec sa famille chez Archambaud (p.1048).

Leroi, jeune ingénieur sorti de Centrale pendant l’Occupation. Il vient d’épouser la fille d’un gros commerçant local. Un de ses frères mort à Buchenwald, l’autre journaliste à Paris (p.1050).

Les ingénieurs et chefs de service de l’usine qui cèdent lâchement aux propositions d’un jeune ingénieur inexpérimenté (p.1051).

Un groupe d’enfants qui jouent à la guerre dans les décombres de la ville (p.1051).

Le Ministre de l’Education Nationale avec qui le fils Monglat aurait déjeuné, selon Marie-Anne (p.1053).

La tante Elise de Paris, chez qui Archambaud propose d’envoyer Marie-Anne pour y faire des études de théâtre (p.1053).

Le Pr Watrin
, professeur de mathématiques au collège de Blémont, loge chez les Archambaud (p.1054).

Les acteurs dont parlent les enfants Archambaud au cours du repas : Gary Cooper, Micheline Presle, Jean Marais qu’Archambaud confond avec Jules Berry (p.1057).

Les jeunes F.F.I. (dont un certain Louis) qui se méprennent sur l’identité d’Archambaud (p.1058).

Un gendarme qui accompagne les F.F.I. (p.1060).

Laignel, un dénonciateur, torturé et exécuté devant ses parents à la Libération (p.1060).

Maxime Loin
 (35 ans), ancien employé de l’usine, journaliste collaborationniste sous l’Occupation vient demander l’aide d’Archambaud (p.1062).

La femme de ménage des Archambaud qui vient à 9 heures (p.1064).

Léopold
, le patron du café du Progrès, ancien lutteur de foire, une carrure presque monstrueuse avec une énorme tête enfoncée entre les épaules, écarlate et comme tuméfiée d’alcool. (p.1065).

Alfred, un garçon coiffeur que trois consommateurs prennent à partie dans le café du Progrès (p.1065).

Andrea, la patronne du café du Progrès, une petite femme usée et ridée, aux cheveux blancs (p.1065).

M. Didier, professeur de lettres classiques, vieil homme triste et fatigué, ayant repris du service (p.1067).

Rochard, 
chef d’équipe à la gare, membre du parti communiste, un voyou violent et sournois (p.1067)

La veuve d’un contremaître, évoquée par Léopold, qui préfère le garçon-coiffeur Alfred à l’ouvrier Rochard (p. 1067).

Les jeunes garçons de 13 à 15 ans, élèves de troisième qui suivent les cours dans le café du Progrès (p.1067).

Hautemain, un élève qui récite des vers d’Andromaque de Racine (p.1068).

Odette Lepreux (14 ans) élève qui lit un passage d’Andromaque (p.1069).

Les gendarmes, un brigadier et son collègue venus perquisitionner chez Léopold (p.1070).

Le neveu de Léopold, prétendu Juif, garçon de café durant l’Occupation (p.1071).

Les Jaclin, expulsés de leur logement par Rochard sans que les gendarmes n’interviennent, selon Léopold (p.1071).

Les ménagères qui vaquent à leur marché (p.1073).

Le préfet, venu inaugurer le premier baraquement en bois, accusant dans son discours les nazis d’être à l’origine des bombardements (p.1073).

Les communistes accusant les Américains d’être à l’origine de ces mêmes bombardements (p.1074).

Jourdan
, 27 ans, professeur de lettres, communiste, consommant au zinc du café du Progrès en compagnie de Gaigneux. Un théoricien froid (p.1079).

Le Pr Watrin parle de ses deux fils : celui qui est prisonnier et le déserteur parti pour le Mexique à la veille de la guerre – et de sa femme, Thérèse, qui le trompait avec le receveur des postes (p.1085).

Les deux ou trois cents sinistrés qui dormaient dans la salle des fêtes comme la Pr Watrin (p.1086).

Le fils du concierge de l’usine, membre du parti communiste qui renseigne Gaigneux sur les habitudes d’Archambaud (p.1094).

Arlette la dernière-née des enfants de Gaigneux encore au berceau (p.1099).

Léopold évoque les lutteurs du passé : Raoul de Bordeaux, Ali ben Youssouf, le tombeur de l’Afrique du Nord et lui-même Léopold de Cambrai et sa femme Andréa (p.1102).

Léopold évoque Andromaque, Astyanax dans son berceau, une photo d’Hector au mur, Pyrrhus prenant le frais, Hermione derrière un tilleul, Oreste derrière un autre tilleul (p.1103).

Le Major Eckmann, évoqué par Léopold, et avec lequel Monglat a trafiqué (p.1108).

Auber, un de ses employés évoqué par Monglat (p.1111).

Longjumier, un trafiquant d’art qui vient proposer des tableaux à Monglat (p.1112).

Ledieu, que Rochard a interrogé à propos de l’arrestation prochaine de Léopold  (p.1113).

Une certaine vache nommée ‘‘Lunette’’ dans les souvenirs d’enfance d’Archambaud (p.1122).

Les victimes du bombardement de la maison de tolérance de la rue d’Oisel : la patronne, sept pensionnaires, et neuf clients parmi lesquels Me Frévière le notaire, M. Richemond le directeur de la Caisse d’Epargne. Seul le patron qui était à la cave a survécu (p.1126).

Les Chaigneau, Emile et sa femme, couple de vieillards anciens voisins de la mère de Gaigneux, rencontrés par ce dernier rue Chèvreblanche denat les ruines de leur maison (p.1127).

Rue d’Alleu, où habitaient les Chaigneau auparavant (p.1128).

Adrienne nouveau-né et son frère âgé de sept ans, évoqués par leur mère Mme Chaigneau (p.1128).

La serveuse du café ‘‘La pomme d’or’’ dont Pierre, le fils d’Archambaud, espère gagner les faveurs (p.1138).

Les personnages d’un roman lu par Maxime Loin : un jeune étudiant gaulliste un trafiquant du marché noir (p.1138).

Les compagnons de prison de Léopold : l’assassin, le satyre, le docteur vichyssois Lerond, Buffat le policier de la Gestapo, Joseph Mairé, capitaine en retraite, célibataire et l’huissier Chapon (tous deux dénoncés comme antifrançais), Laprade, 26 ans, frère d’un milicien en fuite (p.1144).

Elise, la femme de l’huissier Chapon, évoquée par son mari (p.1144).

Ginette, la femme de Laprade, évoquée par son mari (p.1146).

Un gendarme allemand avec lequel Laprade est allé à la pêche selon une dénonciation (p.1148).

Le frère de Mairé, cultivateur à Essenay, chez qui il a été arrêté (p.1149).

Les gardiens qui se croisent dans les couloirs de la prison (p.1149).

Maître Mégrin (dont la fille a été tuée à ses côtés lors d’un bombardement), avocat de Léopold Lajeunesse (p.1150).

Le charretier chez lequel l’avocat Mégrin a été relogé (p.1150).

Houdin et Bermond, responsables socialistes de Blémond (p.1151).

M. Bachelin, le patron de l’usine qui se serait plus enrichi que Monglat (p.1152).

Hautemain, Guiraud, Lepreux : les élèves de M. Didier auquel pense Léopold (p.1153).

M. Fromantin, le professeur d’histoire, socialiste combatif (p.1155).

Les deux fils du Pr Didier auquel celui-ci pense : l’un professeur agrégé dans un lycée de la rive gauche, l’autre, Léon, marchand de légumes et volailles près de la Bastille (p.1161).

Le commandant : (p.1170).

Henriette : une grosse femme d’une quarantaine d’année, servante et maîtresse de Montglat (p.1170).

Le major allemand reçu à la table des Monglat durant l’occupation et dont se souvient Michel Monglat (p.1173).

Albert Richardot (25 ans) : clerc d’avoué, gringalet au tempérament élégiaque, amoureux de Marie-Anne Archambaud (p.1175).

Le fils du bouché, un gamin parmi d’autres se chamaillant à propos de jouets (p.1175).

Une vieille dame à mitaines cherchant un diamant perdu lors du bombardement de sa maison (p.1175).

La patronne du café de ‘‘La Pomme d’or’’ qui au jour de la Libération avait été tondue (p.1187).

Olga : la petite bonne du café à ‘‘La Pomme d’or’’ (p.1190).

Une veuve de guerre, couturière à domicile, logeuse de Jourdan route de Paris (p.1194).

La mère de Jourdan à laquelle ce dernier écrit de longues lettres (p.1195).

Orthevel : vieux camarade du lycée Henri-IV que Jourdan a dénoncé (p.1195).

Julie Gauffrier, une voisine de Léopold, qui appelle dans la nuit sa fille Lucette (p.1199).

Quatre clients jouant aux cartes, le cordonnier de l’impasse d’Ajoul buvant au comptoir du café de Léopold (p.1201).

Le Maréchal Pétain : qui est venu à Blémont dans les souvenirs d’Archambaud (p.1206).

Fougerot : un des communistes insultés par Léopold au cours de sa harangue, ainsi que Gaigneux, Jourdan, Ledieu, sans oublier le directeur de la prison (p.1208).

La foule qui attend le retour des prisonniers, ainsi que le maire, le sous-préfet, le chanoine Bertin, le curé Jaillet, etc. (p.1209).

Charles Watrin (fils du professeur) et Fernand Gallien son camarade de captivité (p.1212).

Cinq hommes de 20 à 25 ans : qui viennent frapper violemment Gallien ancien communiste, fervent vichyssois durant sa captivité (p.1214).

Une fillette de trois dans les bras de son père montre du doigt les cinq hommes en disant « Méchants, méchants ». (p.1215).

Le Dr Moreux que le Pr Watrin prie de venir soigner Fernand Gallien (p.1216).

Le commissaire Lachaume, aux ordres du sous-préfet, assisté de deux agents, éloigne le Pr Watrin de la gare (p.1216).Lablatte

Lablatte : le gros sacristain visqueux de Saint-Euloge évoqué par Anne-Marie (p.1221).

Monfort : un communiste important qui est venu boire un marc au zinc du ‘‘Progrès’’ en compagnie de Ledieu (p.1223).

Charlet, Hautemain, Luret, Odette Lepreux : élèves de la classe de troisième du Pr Didier auxquels pense Léopold (p.1224).

Deux gendarmes et un brigadier venus arrêter Léopold et qui l’abattent (p.1225).

Manin : le chef magasinier de l’usine qui doit faire partir Maxime Loin en camion à Perpignan (p.1232).

Le lieutenant de gendarmerie que Ledieu a interrogé à propos de l’arrestation de Léopold (p.1233).

Lurin : probablement employé des pompes funèbres, qui vient prendre les mesures de Léopold (p.1233).

La femme du lieutenant de gendarmerie qui voit passer Gaigneux et Maxime Loin (p.1239).



Les lieux


Le roman "Uranus" présente une remarquable unité de lieu puisque l'action se déroule dans le cadre étroit de la petite ville de Blémond et de ses ruines.


Le Bois des Larmes, lieu de rendez-vous de Marie-Anne et du fils Monglat (p.1044).

L’appartement surencombré de meubles des Archambaud (p.1045).

La rue Principale, dont les maisons ont été détruites par un bombardement sur un côté (p.1046).

La ville sinistrée de Blémont (4.000 habitants) citée pour la première fois (p.1046).

La petite place d’Agut dont les quatre tilleuls ont été miraculeusement épargnés (p.1046).

L’hôtel d’Houy aux murs écroulés (p.1046).

Des baraquements peints en vert et marron ont surgi en bordure de la rue de Paris (p.1046).

L’usine (600 ouvriers), située à 1 km vers la droite au bord de la route nationale, avec le pavillon des services commerciaux et celui de la direction où Archambaud a son bureau d’ingénieur (p.1046).

La rue des Cardeuses, où était l’ancienne mercerie (p.1047).

L’avenue Aristide Briand qui descend à la rivière (p.1058).

Une cave au milieu des ruines dont les habitants ont hébergé Maxime Loin (p.1063).

L’encoignure de la quincaillerie où Maxime Loin était caché (p.1064).

Un îlot d’une douzaine de rues at été épargné par les bombes (p.1065).

La place Saint-Euloge (p.1065).

Le café du Progrès, dont le patron est Léopold (p.1065).

Le café de La Pomme d’or où ont lieu les cours de mathélème dispensés par M. Watrin (p.1067).


pommedor
Le café de ‘‘La Pomme d’or’’ à Dole au bas de la Grande Rue

 

La gare de Blémont qui n’a pas été touchée par les bombardements anglo-américains (p.1073).

Le café des Voyageurs, place de la Gare où Léopold retrouve Rochard attablé avec deux autres cheminots (p.1074).

La gendarmerie où arrive Léopold traînant Rochard (p.1078).

La maison d’angle sur la place d’Agut où Watrin habitait au deuxième étage (p.1084).

Rue Thierry-de-Baure, chez le receveur de postes qui fut tué au cours d’un bombardement en compagnie de sa maîtresse, Thérèse Watrin (p.1085).

La salle des fêtes, où le Pr Watrin a été transporté après avoir été sauvé des ruines de sa maison (p.1086).

La maison cossue de Monglat au fond d’une impasse (p.1098).

La rue du Moulin, devenue la principale rue après les destructions de Blémont (p.1105).

L’impasse Ernestine, empruntée par Léopold pour se rendre chez Monglat (p.1106).

Son village natal dans le Haut-Jura auquel pense Archambaud (p.1118).

L’auberge Variot, théâtre d’une querelle sanglante des scieurs de long dans l’enfance d’Archambaud (p.1122).

Rue d’Oisel, où la maison de tolérance du n°17 a été détruite par un bombardement et ses occupants tués (p.1123).

Le champ de foire où se tient la foire aux bestiaux le premier jeudi de chaque mois (p.1126).

La rue Chèvreblanche, proche du champ de foire, où Gaigneux était né (p.1127).

La rue du Jeu-de-Quilles, où habitait l’huissier Chapon avant son arrestation (p.1144).

Les rues Andreu et Chavignon, évoquées par Laprade où le supplicié Laignel marche à genou sous les huées de la foule (p.1146).

Le petit square du Palais de Justice en face duquel habitent l’huissier Chapon et sa femme (p.1146).

Le jardin des sœurs Saint-Charles dans lequel Monglat (alors âgé de 17 ans) jetait de cartes postales obscènes (p.1154).

Les autres cafés de la ville : la Paix, le Commerce, la République, le Dupré, … lâchant leurs élèves et professeurs (p.1155).

Les Obres : lieudit où le château, dont rêvait Monglat, vient d’être vendu (p.1169).

Clairières : où s’est rendu un personnage surnommé ‘‘Le commandant’’ (p.1170).

La grande cour déserte de l’ancien quartier de cavalerie, route de Paris, en face du logement de Jourdan (p.1194).

Rue de l’Arbre-Gercé (anciennement rue de l’Arbre-de-Jessé) et rue Paul-Bert empruntées par Léopold à sa sortie de prison (p.1201).

Rue Emile-Bon (en ruines) : où Marie-Anne doit retrouver le fils Monglat près de la gare (p.1206).

La Chesnée : où Maria Gaigneux et ses enfants passent la journée chez des cousins (p.1232).



Presse et travaux



Roman ‘‘Uranus’’ de Marcel Aymé :


A.S.P. « Texte de Marcel Aymé, analyse de l’image » (08/01/2018). https://www. assistancescolaire.com/eleve/3e/francais/ travailler-sur-des-sujets-de-brevet/3_frde134_web [Uranus. Sujet du Brevet des écoles]

« A cheerful satirist (The Barkeep of Blemont) ». The New York Times (15/10/1967). [Uranus]

« Un écrivain satirique joyeux ». Non publié [Uranus - Traduit de l'anglais par J.P. Belleville]

Bishop Morris. « After Liberation. The Barkeep of Blemont, by Marcel Ayme ». The Saturday Review of Literature XXXIII (27/05/1950), n°21, p.19 [Uranus]

Bourgeois André. « Uranus : Quel plaisir de revenir à Marcel Aymé et par un tel roman ! » [Consulté le 23/04/2019]. http://andrebourgeois.fr/marcel_ayme.htm

Braspart Michel. « L'œil d'Uranus ». La Table ronde (09/1948), n°9, pp.1544-1547.

« Brief Comment. The Barkeep of Blemont, by Marcel Ayme, ...  » The New Republic, (26/06/1950), vol.122, n°26, p.20 [Uranus].

Brissaud André. « Dans Uranus, Marcel Aymé témoigne de l'hypocrisie et de la lâcheté de notre époque ». Le Phare de Bruxelles (26/09/1948).

Depotte Jean-Philippe.  « La Vouivre. Le roman intriguant d'un auteur dont on ne parle pas assez ! » ISEP. L’Alchimie du roman n°70 (18/05/2020). https://www.youtube.com/watch?v=x0mH1M01nFw

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Sibylline. « Uranus - Marcel Aymé. Aymé chante l’amour de la vie ». Auteur des mois de décembre 2009 & janvier 2010 : Marcel Aymé (../01/2010). http://www.lecture-ecriture.com/evenement. php?evt=39

Thiébaud Marcel. « Marcel Aymé ». La Revue de Paris (01/08/1948)
« Uranus, Marcel Aymé (1948) ». A livre ouvert (18/04/2014). http://a.livre.ouvert.over-blog.com/2014/04/uranus-marcel-ayme-1948.html

Welfringer Arnaud. Racine. Andromaque. Garnier Flammarion (13/05/2015). ISBN : 9782081364684

Woodbridge Benj M. « Uranus by Marcel Aymé ». Books Abroad (../07-09/1949), Vol. 23, No. 3, p. 268.


Film ‘‘Uranus’’ de Claude Berri :


Carton Renée. « Uranus de Claude Berri ». Le Quotidien du Médecin (19/12/1990), n°4654.

Delorca Frédéric. « Uranus : cas d’école d’un ratage cinématographique ». Blog.delorca.net (28/06/2014). http://delorca.over-blog.com/article-uranus-cas-d-ecole-d-un-ratage-cinematographique-124017805.html

Garçon François. « Un anticommunisme anachronique : Uranus. Vingtième Siècle ». Revue d’histoire (1991), vol.30, n°30, pp.100-103.

James Caryn. « Review/Film; Uranus: Cosmic anguish over harboring a nazi collaborator from arrest ». The New York Times (23/08/1991).

James Caryn. « Revue/film ; Uranus : Angoisse immense en hébergeant un collaborateur nazi menacé d'arrestation ». Non publié [Traduit de l'anglais par J.P. Belleville]

Le Morvan Gilles. « L’hypocrisie en marche ». L’Humanité (12/12/1990). https://www.humanite.fr/node/14293 [Uranus Film].

Merfeld-Langston Audra. « From Text to Screen: Portraits of Collaboration in Uranus ». French Cultural Studies (../08/2010), vol.21, n°3, pp.178-191.

Merfeld-Langston Audra. « Du texte à l'écran: portraits de la collaboration dans Uranus ». Non publié (2012) [Traduit de l'anglais par J.P. Belleville]

Peschanski Denis. « Uranus, un film de Claude Berri. Légende rose, légende noire... ». Le Monde diplomatique (../02/1991), p.30. https://www.monde-diplomatique.fr/1991/02/PESCHANS KI/43286

Simon John. « Aimez-vous Aymé ? » National Review (10/07/1991), vol. 43, n°18, p.46 [Film: Uranus]

 

Citations


M. Archambaud
 : « Les musiciens qui ont un grand génie […] nous feraient croire facilement à l’existence de l’âme et à celle de Dieu » (p.1043). 

Mme Archambaud : « Le mépris distingué, les réparties sèches, s’ils n’imposent pas à l’adversaire, sont à peine des satisfactions intimes ». (p.1048).

Léopold : « Passez-moi Astyanax, on va filer en douce. / Attendons pas d’avoir les poulets à nos trousses ».
Andromaque : « Mon dieu, c’est-il possible ! Enfin voilà un homme ! / Voulez-vous du vin blanc ou voulez-vous du rhum ? »
Léopold : « Du blanc ».
Andromaque : « C’était du blanc que buvait mon Hector / Pour monter aux tranchées, et il avait pas tort ». (p. 1224-1225)

M. Archambaud : « … dès qu’on s’écarte de deux et deux font quatre, les raisons ne sont que la façade des sentiments. » (p.1115).

Pr Watrin : « Il se garderait d’éplucher sans fin les intentions et de dresser des bornes entre des nuances, voyant très clairement que les bonnes actions sont aussi troubles que les mauvaises. » (p.1116).

Mme Archambaud : « Seules, les femmes voient vraiment les choses. Les hommes n’en ont jamais qu’une idée. » (p.1130).

M. Archambaud : « On ne peut pas [] être à la fois dans l’arène et sur les gradins ; lire des romans c’est voir la vie en spectateur et c’est perdre l’appétit de la vivre pour son compte. » (p.1137).

Pr Watrin : « Jourdan [], vous êtes communiste et vous le resterez, car vous n’êtes plus le fils d’une femme. Vous êtes le fils de vos lectures ». (p.1165).

Gsaigneux : « Sa mauvaise humeur l’inclinait à croire que la justice sociale ne serait jamais qu’une satisfaction de l’esprit, ne guérissant ni la pauvreté, ni les rhumatismes, ni les chagrins d’amour, ni rien de ce qui rend la vie parfois si lourde à traîner ». (p.1177).

Jourdan : « Ce qui compte c’est ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas. Les simples intentions ne méritent pas de remords sérieux. » (p.1190).